Mauvais perdant ?
Chaque fois que je vais à la ludothèque, je me sens attiré par la roue au fond à gauche.
Cette roue suspendue au mur avec trois billes de couleur rouge, jaune et bleu. Cette belle roue aux sillons sculptés dans le bois qui m’hypnotise. Et chaque fois, c’est la même chose et j’en arrive toujours à la même conclusion : on ne peut pas réussir à ramener les trois billes du centre à leurs « maisons » respectives. C’est impossible ! Non pas que je sois mauvais perdant et c’est en toute bonne foi que je défie quiconque d’y arriver.
Je m’explique :
Vos trois billes sont au centre, tout est prêt, vous pouvez tourner la roue pour les déplacer. Je remarque déjà que cette roue est fixée au mur et ne permet que deux mouvements : aller dans le sens des aiguilles d’une montre ou aller dans le sens inverse. Elle serait posée sur le sol, on pourrait l’incliner, la faire pivoter, la faire tourner, etc… avouez que la tâche aurait été plus simple. Peu importe, j’aime les défis. Sauf que là, vous mettez la première bille sur le bon chemin et hop vous vous rendez compte que la deuxième bille n’est pas la bonne pour entrer dans la maison suivante. La bonne est en troisième position.
Je me demande d’ailleurs s’il n’y a pas eu une erreur dans l’ordre de placement des billes quand le jeu a été fabriqué, mais bon… Bref, cette difficulté peut se surmonter grâce à une bonne dextérité et grâce à la force centrifuge ou centripète (tout dépend du placement de la bille, mais je ne veux pas être trop technique), et aussi beaucoup de chance.
Ensuite, pardon, mais une fois chaque bille dans son « entrée », il faut passer un chemin en forme de lacets de route de montagne. Vous en faîtes passer quelques uns à une voir deux billes maximum et c’est la troisième qui sort du sien. Et ça ne s’arrête jamais, quelle que soit la couleur par laquelle on démarre ! J’arrive à mettre deux billes, mais pas trois, c’est impossible. Ma conclusion est donc la suivante : il y a une bille en trop, sinon, il n’y a pas de raison que je n’y arrive pas !
J’en doute fort, mais si cela est possible, faites-moi voir !
Christophe